Les transports routiers ne sont pas chers en Equateur, du fait d'un coût de la vie moindre qu'en Europe, mais aussi l'Equateur est un
producteur de pétrole. Le prix du gallon (3,75 l) de diesel est de 1,04$.
Les routes sont dans l'ensemble en bon état, tout au moins les axes principaux. Dans la sierra parfois il y a des éboulis, ou alors dans
les virages le revêtement est dégradé voir absent du fait des fortes contraintes générées par les camions et bus sur la chaussée.
Ils sont plutôt modernes et confortables, en général il y a l'air conditionné ainsi que la télévision où des films sont passés, parfois
le WiFi est annoncé, mais je ne l'ai pas vu fonctionner. Vous pouvez le prendre au terminal terrestre d'une ville ou en bord de
route (encore faut-il savoir où et quand). Pour ma part, j'ai le plus souvent pris mon billet et le bus à partir d'un terminal terrestre (c'est
le nom en Equateur pour les gares routières longue et moyenne distance).
Lors de la remise du ticket, on vous indique le n° du quai d'embarquement, le n° du bus, le n° de votre siège, on vous demande aussi une
pièce d'identité. Parfois, le chauffeur ne respecte pas le quai d'embarquement prévu, même quand celui-ci est vide! mais il reste à
proximité, car les différentes compagnies ont des quais attitrés. De toute façon les bus sont présents 10 à 15mn avant le départ. Sur le
trajet il peut parfois y avoir des contrôles d'identité, principalement dans la zone amazonienne dans ces cas tout le monde descend et
présente sa pièce d'identité, donc il faut avoir son passeport sur soi.
Lorsque vous mettez votre sac à dos ou valise dans le coffre, on vous remet ou non un ticket avec inscrit dessus un numéro, un ticket
similaire est collé sur votre bagage. De préférence gardez avec vous, vos objets de valeur.
Tout le long du trajet (sauf s'il se fait de nuit) c'est une succession de vendeurs qui montent et descendent sur quelques kilomètres.
Des vendeurs de nourriture et boisson bien entendu, mais aussi des vendeurs de ceintures, sac à main, lampe électrique…
L'arrêt, soit vous êtes la destination finale du bus et il s'arrêtera au moins au terminal terrestre de la ville de destination, soit
ce n'est pas le cas et il peut passer par la ville ou vous laisser en bord de route, donc il vaut mieux se renseigner avant. Néanmoins à
cet arrêt vous ne serez pas seul à descendre et il y aura des taxis voir un bus de ville qui attend.
Vous le prenez à un terminal de bus, ou un arrêt (parada en espagnol), ou n'importe où en faisant signe, mais là il faut être un habitué. S'il y a un aide-chauffeur, vous vous installez et à un moment il va venir récolter l'argent. S'il n'y a pas d'aide-chauffeur, vous payez en entrant au chauffeur ou en sortant si vous n'avez pas fait le distingo. Suivant la nature et durée du trajet il y a une grande variété de types de bus, plus le trajet est court moins le bus est 'confortable'. La aussi, les vendeurs en tout genre, s'invitent sur le trajet.
Les transports en commun à Quito ne sont vraiment pas chers, 25 cents. Il y a des trolleybus, métrobus et un métro en cours de
construction. Pour entrer dans un bus soit il y a un sas ou un endroit clos où vous mettez une pièce de 25 cents dans le portillon,
(si vous n'avez pas de pièce de 25 cents, il y a une petite cabine avec un agent qui vous en donne suivant votre appoint). S’il n'y a pas
de sas, vous payez au chauffeur en entrant. Vous pouvez changer de bus sans supplément tant qu'à l'arrêt, vous ne sortait pas du sas
Les transports en commun sont assez souvent bondés, avec à l'intérieur des pickpockets, je me suis fait avoir…, donc attention. Sans tomber
dans la paranoïa, faite bien attention à vos affaires. Si vous avez un petit sac à dos, mettez-le sur le devant et non pas dans le dos. La
aussi, les vendeurs en tout genre, s'invitent sur le trajet.
Si vous avez un doute sur le trajet à emprunter, vous pouvez aller au syndicat d'initiative Plaza Grande, ils vont vous renseigner
Le 'terminal terestre' est situé à côté de l'aéroport à 5km du centre ville. En prenant la passerelle qui enjambe la route, vous arrivez
au terminal de la Metrovia. La Metrovia c'est trois grandes
lignes de bus, tronçon 1 et 2 qui sont en grandes parties parallèles et traversent à partie du terminal la ville du nord au sud. A partir du
centre une 3e ligne, tronçon 3 traverse la ville d'est en ouest. Comme à Quito on retrouve le système de sas, mais ici il faut une carte
magnétique que vous payez 50 cents, puis vous la chargez du montant voulu, sachant qu'un trajet coûte 30 cents. C'est la première fois
que je ne vois pas de vendeurs ambulants, ils doivent être interdits.
Aux heures de pointe les bus sont souvent bondés, donc attention à vos affaires, et approchez-vous de la porte avant l'arrivé de votre
arrêt. Néanmoins c'est un moyen de transport rapide, car ces bus ont des couloirs réservés.
Les arrêts sont très mal indiqués, une voix énonce le prochain arrêt, mais le système de haut-parleur n'est pas efficace, et dans tous
les bus que j'ai pris, je n'ai jamais compris l'arrêt annoncé. Une application comme maps-me vous permet de vous repérer en temps réel,
et de prévoir votre sortie.
Il existe d'autres lignes de bus à Guayaquil, mais je ne les ai pas utilisées.
Il est en cours de construction. Lorsqu'il sera en service il va faire le plus grand bien à la pollution automobile, qui est conséquente à Quito et dans la plupart des villes d'Equateur.
Il est en cours de test, il devrait donc être en service prochainement. Les bus fonctionnent ici aussi avec une carte. Si vous n'en n'avez, le chauffeur vous laisse monter et demande à quelqu'un de passer sa carte pour vous, charge à vous de le rembourser de 30 cents.
l'Equateur c'est le pays des taxis jaunes, il y en a un nombre impressionnant dans les grandes et moyennes villes. Il y a un compteur dans le taxi, mais la course se négocie plutôt avant de monter dans le taxi. Par contre en cours de route si le chauffeur voit un policier de la route, il va allumer le compteur le temps que le policier disparaisse.
Camioneta en espagnol, c'est une bonne alternative entre le bus et le taxi pour des trajets courts ou moyens. Par contre, il faut savoir
où elles sont ou connaître le trajet emprunté, le mieux en cas de besoin est de se renseigner à son hôtel ou à un office de tourisme s'il y
en a un. On monte à l'intérieur s'il y a de la place, c'est un peu plus confortable, ou à l'arrière, dans ce cas pour demander un arrêt on
tape sur le toit. Les prix sont compétitifs par exemple un trajet de 40km entre Manta et San Lorenzo sur la côte m'a coûté 1,25$ l'aller
et 1,50$ le retour. Tout comme pour le taxi, demandez le prix avant de vous asseoir.
Les chauffeurs font plusieurs fois par jour la même route, qu'ils connaissent par cœur. Ils n'hésitent pas à couper une ligne jaune, les
chauffeurs de taxi doivent certainement faire de même.
Je n'en ai vu qu'à Puerto Lopez sur la côte. Je pense que c'est dû en grande partie à l'interdiction au bus de s'arrêter en ville pendant la journée en ville de la part de la mairie. Dans la journée les bus peuvent s'arrêter au terminal terrestre à 2 km de la ville, ou à l'opposé à la sortie (ou entrée suivant le sens d'où l'on vient) de la ville. De ce fait, les tuk-tuk ont un marché et il y en a beaucoup.
à compléter trains en Equateur.
Je n'en ai pas pris, mais toutes les villes de moyennes et grandes importances ont leur aérodrome, donc c'est certainement un moyen simple rapide de voyager, tout en étant plus onéreux que le bus, mais néanmoins abordable.