Avoir un smartphone avec votre application GPS préférée est indispensable. Pour ma part, j’utilisais Google Maps et Maps.me, que je trouve complémentaires. Déjà en ville, en tant que piéton, cela vous change la vie. Mais à deux roues, c’est encore plus essentiel : dès que vous quittez les grandes routes, n’attendez pas à trouver des panneaux de direction (sauf en Thaïlande, où la signalisation est plus développée). Par précaution, je vous conseille d’avoir une batterie externe pour recharger votre téléphone. Tomber en panne de GPS à cause d’une batterie vide peut devenir très embêtant. N’oubliez pas non plus de télécharger les cartes à l’avance, pour pouvoir vous orienter même hors connexion. Ce n’est pas parce qu’il ne pleut pas au moment du départ qu’il ne pleuvra pas en route ! Pensez à protéger votre sac contre la pluie dès le départ. Un sac trempé, ce sont toutes vos affaires mouillées, en particulier les documents papier, qui se transforment vite en buvard… Vos vêtements de pluie doivent être facilement accessibles. Personnellement, je les glissais sous l’élastique d’attache, au-dessus du sac. Au-delà des règles de conduite classiques, il y a quelques principes fondamentaux à retenir :
Sur une 4 voies : En général, les véhicules roulent sur la voie de gauche, les deux-roues circulent sur l’accotement, et la voie de droite sert à doubler ou à s’insérer dans la circulation. En fait ici, on double aussi bien par la gauche que par la droite, en fonction de ce qui est le plus pratique. Si besoin, klaxonnez pour prévenir le véhicule que vous vous apprêtez à dépasser. celui que vous allez doubler. Sur une 2 voies : Tout dépend de la largeur de la chaussée et du type de véhicules, mais une chose est claire : Celui qui double (que ce soit par l’avant ou par l’arrière) s’attend à ce que vous lui facilitiez la manœuvre. Vous devrez donc serrer à droite, voire rouler sur l’accotement, même s’il est en terre. Personnellement, selon la situation, je ralentis ou je m’arrête complètement pour laisser passer. En ville ou en traversée de village : Ralentissez et soyez attentif à tout. Ce n’est pas parce que le feu est vert ou que la voie est à sens unique qu’un véhicule ne peut pas surgir à contresens. Aux intersections, soyez prêt à freiner à tout moment. N’hésitez pas à klaxonner pour signaler que vous passez. La priorité à droite ? Elle n’existe pas vraiment ici… ou alors, je ne l’ai jamais perçue. Si vous voyez quelqu’un faire un signe au bord de la route, surtout si un bus est derrière vous, ce geste ne vous est pas adressé : il est destiné au bus. Et ce dernier fera tout pour s’arrêter devant son client — y compris vous couper la route sans prévenir. (Vécu !) Donc, gardez toujours une vigilance accrue. À moto, on peut facilement se laisser distraire par le paysage, et oublier de regarder la route : attention aux graviers, aux nids-de-poule… ou à la poule et ses poussins ! Tout cela ne doit pas vous décourager : On ne roule pas du tout à la même vitesse qu’en France. Même si la conduite peut vous sembler chaotique, tout se passe bien, à condition de rester attentif et prudent.
Le réseau routier est excellent, la signalisation routière efficace, et les conducteurs de deux roues ou de voitures respectent les feux rouges et les sens interdits. Si vous commencez à conduire en Thaïlande, ces propos peuvent sembler étranges, mais si vous avez conduit au Vietnam, Laos ou Cambodge, ils ont tout leur sens. En Thaïlande, on conduit à gauche, sur les grands axes pas de risque de vous tromper, sur les petites routes ou en ville lorsque vous êtes seul, l'habitude de rouler à droite peut vous induire en erreur. Le principal danger à mon sens vient de la vitesse. Ici les gens roulent plus vite du fait de la qualité des infrastructures, donc attention lorsque vous changez de direction aussi bien pour tourner à droite (pour rappel on est sur le côté gauche) que pour changer de file, regardez bien ce qui arrive par derrière, éventuellement arrêtez-vous et prenez votre temps. En Thaïlande, il y a plus de voitures que de deux roues, contrairement au Vietnam, Cambodge, Laos. La plupart des voitures sont de grosses voitures japonaises avec les vitres teintées, donc difficile de voir le conducteur. A une intersection qui est prioritaire ? La plus grosse route est prioritaire sur la plus petite. Sur route d'égale dimension, c'est moins clair. J'ai posé plusieurs fois la question et les gens étaient un peu surpris de ma demande. Il semble que celui qui est le plus engagé soit prioritaire...mais je ne suis pas sûr. Pour moi je continue sur la règle du Vietnam, Laos, Cambodge à savoir le plus gros à raison et je le laisse passer. Sur un rond-point, c'est celui qui est engagé qui est prioritaire. .