25/11/25 16:50
Départ pour Saint-Louis
Demain matin, je pars pour Saint-Louis, situé à 140 km au nord de ma position actuelle. Je ne suis pas encore certain du trajet, car il semble qu'il n'y ait qu'un véhicule qui parte vers 6h du matin pour cette destination. Si je ne parviens pas à l'attraper, je ferai route vers Thiès, une grande ville d’où partent fréquemment des 7 places en direction de Saint-Louis.
J'ai réservé un hébergement pour cinq nuits à Saint-Louis, mais si l'endroit me plaît, j’y resterai un peu plus longtemps.
En Malaisie, j'étais un "boulay", ici, je suis un "toubab", un terme qui désigne un étranger blanc, sans connotation péjorative à priori.
Tout se passe bien ; les gens sont plutôt amicaux. Les échanges commencent souvent par un bonjour, comment ça va ? Tu vas bien ? Aussi, lorsque j'aborde quelqu'un, je fais de même. Parfois, j’essaie de dire "nanga def", qui signifie "comment vas-tu ?" en wolof. Les gens m'enseignent parfois quelques mots en wolof, et dans trois mois, mon vocabulaire sera sûrement un peu plus riche.
En revanche, le pays semble assez pauvre, du moins selon ce que j'en ai observé jusqu'à présent, et les gens ont des difficultés à gagner de l’argent.
23/11/25 18:10
Départ pour Mboro
Mboro se trouve à 85 km au nord de Dakar, près de la côte. Je vais y aller en 7 places, en partant de la grande gare routière des Baux Maraîchers. Hier, j'ai effectué un repérage pour me familiariser avec l'emplacement et le fonctionnement de ces voitures.
Un 7 places est un véhicule, généralement un break, pouvant transporter sept passagers, leurs bagages, plus le chauffeur, donc 8 personnes. Une fois le véhicule plein, il part, et un autre prend sa place. Cela implique un peu d'incertitude quant au véhicule que l'on va avoir. Avant de monter, je vais vérifier l'état des pneus ; s'ils sont lisses, j'attendrai le suivant .
Je compte y passer deux nuits pour continuer en direction de St-Louis du Sénégal.
21/11/25 08:42
Premières impressions
Dakar m’a agréablement surpris par sa propreté, surtout en comparaison avec certains pays asiatiques où jeter des déchets par terre semble presque une habitude. C’est un contraste frappant.
Autre point marquant : le français y est largement parlé, même si le wolof domine au quotidien. Pour un Français, cela rend les échanges bien plus fluides et enrichissants . C’est vraiment agréable.
En revanche, l’état des voitures interpellent : au moins 90 % d’entre elles arborent bosses, rayures ou tôle froissée. De quoi se poser des questions sur la conduite ici…
Côté transports, pas de métro, mais une ligne de bus BRT efficace, avec une voie réservée. Elle traverse la ville de part en part, pour seulement 75 centimes le trajet. En plus les bus sont climatisés, ce qui n’est pas du luxe ici.
La chaleur est bien présente, mais la situation géographique de Dakar sur une presqu’île offre souvent une brise marine rafraîchissante, surtout en fin de journée.