Petite ville de 25 000 habitant sur la route n1 entre Asunción et Encarnation. La ville fut l’une des premières missions jésuites du Paraguay, elle
doit son nom à St Ignace de Loyola fondateur de l’ordre des Jésuites. C’est donc une petite ville plutôt paisible , traversée par la route n°1. De sa
fondation il ne subsiste pas grand-chose, l’église initiale qui devait ressembler à celle de Yaguaron est tombée en ruine faute d’entretien (elle était
en bois et en adobe, l’adobe est une sorte de torchis fortement utilisé en Amérique du Sud). Les statues en bois polychromes finement sculptées ont
heureusement étaient mises à l’abri et constituent le musée principale de la ville.
Pas loin il y a un petit musée de la guerre du Chaco, gratuit, composé de deux pièces ; il ne présente guère d’intérêt, car la plupart des photos qui le
compose ont très mal vieilli.
Dans la même zone il y a la maison à la mémoire des victimes de la dictature, mais quand j’y suis passé elle était fermée sans indication d’horaire
d’ouverture.
Le tour de San Ignacio est donc vite fait. On peut apercevoir de temps en temps des voitures à cheval, car il y a des communautés mennonites pas très
loin. San ignacio peut être aussi le point de départ pour visiter Santa Maria de Fé distante de 15km
A l’arrêt de bus de la place à San Ignacio, il y a un collectivos qui part à 9h30 (pour moi il était là à 10h. Il y en avait un plus tôt, à 8h, mais il
était supprimé depuis deux mois lors de mon passage). Le retour peut-être assez simple, car la plupart des voitures vont vers San Ignacio et en demandant,
on trouve facilement quelqu'un pour vous prendre.
Le village est petit mais très charmant. Là aussi comme à San Ignacio l’église a été détruite faute d’entretien, mais les sculptures ont été préservés.
Comme il n’y a pas beaucoup de passage, le musée est fermée, mais il faut contacter la personne qui le gère (son n° est sur la porte). La guide Irma m’a
fait le tour du musée avec des explications intéressantes. La plupart des statues sont l’œuvre de Guaranis qui ont appris à sculpter le bois avec des
jésuites.
Le musée est assez similaire à celui de San Ignacio mais en mieux, entrée 10 000 Guaranis.
A côté du musée il y a la maison où vécu Aimé Bonpland pendant dix ans, jusqu’en 1831. C’est un botaniste français qui fut accusé d’espionnage au profit
de l’Argentine et assigné à résidence avant d’être expulsé. Il a mis son talent au service deu village et a fondé une famille qu’il a dû laisser. C’est un
musée assez sommaire.